Toute la famille, Gaston, ainsi que les amis et le personnel de l'école du Coteau
Je viens tout juste d'apprendre la nouvelle, mais sachez que j'ai une pensée pour vous tous.
François, même si nous n'avons passé qu'une année ensemble, je l'ai appréciée jusqu'au bout. Je retiens de toi ta passion pour l'enseignement, ton beau sourire, ton charisme et ton grand talent de chef d'orchestre. En plus, ce que je n'oublierai jamais, c'est que c'est grâce à toi que j'ai eu ma place à l'école. Étant donné que j'habitais à St-Sulpice, tu t'es battu pour que je puisse venir même si c'était loin de chez moi. Je me souviens encore du fait que c'est toi qui a laissé un message sur notre répondeur pour dire que j'étais acceptée. En plus, la fin de l'année scolaire a été particulièrement marquante pour moi. Je me rappelle encore ce jour où, alors que nous étions tous à nos cours, la directrice de l'école, Mme Paradis, avait demandé tous les élèves de la concentration musique à la cafétéria pour quelque chose d'important. Nous avions alors appris que la Commission scolaire s'apprêtait à te transférer dans une autre école. Mme Paradis, en collaboration avec ses consœurs, Mme Ménard et Mme Parisien, nous a fait signer une pétition pour protester contre ce transfert. Par la suite, nous avions souligné ton départ lors du concert de fin d'année à la Place-des-Arts, dont je garde précieusement l'enregistrement sur disque compact. Je n'ai jamais oublié l'émotion avec laquelle Gaston t'avait dédié la Pastorale d'Ed Huckeby, pour exprimer sa tristesse face aux injustices de ce monde. Je n'oublierai jamais non plus la fin de ce concert, qui m'avait tant émue, où tu dirigeais ton harmonie de secondaire 3-4 pour un dernier "Fate of the Gods". J'écoute d'ailleurs toujours cette pièce fabuleuse de Steven Reineke en pensant à toi. Merci d'avoir cru en moi, de m'avoir encouragée à ta façon. Repose en paix.