6 messages reçus
La famille
Salut les gars,
Votre mère était une femme exceptionnelle. Et je suis certain qu'elle a fait de vous des hommes exceptionnels aussi, aujourd'hui.
Toutes mes condoléances.
Michel Pirro
Michel "Woups" Pirro, le 26 mars 2017
Sandro, Diego, Raphael et Damien Thornton
Je vais être là samedi, pour dire un dernier salut à notre grande conteuse québécoise
Elle nous a vraiment fait voyager
Gélinas, le 4 avril 2017
Raphaël, Damien, Sandro, Diego
Bonjour à vous quatre. Je suis content de vous savoir bien portants et solidaires pour aborder cette transition naturelle. Soledad avait bien du courage et de la détermination. Sa vie me semblait assurément rocambolesque et fascinante quand je l'ai connue, alors que j'avais à peine 17 ans en 1978, fort probablement à la Casanous, où j'ai fait de premières lectures de poésie.
La Casanous était alors un club espagnol célèbre, haut lieu de rencontres artistiques dans les années 1960 et 1970, selon ce qu'on m'a dit. C'est fou de dire ça maintenant, mais à l'époque les femmes au Québec n'avaient pas droit d'accès dans les tavernes et il y avait peu de bars. Elles pouvaient toutefois fréquenter les associations culturelles où régnait une effervescence intellectuelle avec les artistes de l'époque – Refus global (années 1950) et post Refus-global, avec les beatniks des années 1960, comme Janou Saint-Denis, le Bison Ravi, Gilbert Langevin, Denis Vanier et autres. Soledad était au coeur de cette mouvance, de par son appartenance mixte à la culture espagnole et au Québec et par affinité intellectuelle.
L'histoire des clubs espagnols reste à écrire à Montréal. Il y a eu la Casanous, mais aussi les trois clubs espagnols de la rue St-Laurent, entre Marie-Anne et St-Joseph, qui accueillaient chacun une clientèle filtrée par le spectre politique (franquistes vs républicains). Ces clubs sont aujourd'hui très connus comme lieux d'expression des cultures alternatives (administrés par des alternatifs angloïdes), comme la Sala rossa et la Vitrola.
J'ai appris l'espagnol vers 18-20 ans en voyageant en Amérique centrale et je suis maintenant marié avec une Catalane d'ici, Eva Quintas, fille d'immigrants espagnols des années 1960 pas très portés sur la chose artistique et qui n'ont pas fréquenté ces lieux d'expression artistique et politique. Dans cette mouvance hispanique des années 1960 et 1970, il y a aussi eu la Casa Pedro, un bar du centre-ville qu'ont fréquenté mes parents et beaucoup de monde.
Pour en revenir à Soledad, prénom assurément mélancolique s'il en est un, elle cherchait les mystères de l'insondable dans le tarot et je ne l'ai jamais suivie dans cette voie bien que je demeurais fasciné par la lecture différente de l'organisation du monde que le tarot propose. Je me classe parmi les sceptiques dans l'échelle des croyances, mais l'interprétation poétique du monde est fascinante.
Soledad était par essence poétique, selon le peu que j'en sais. Telle était sa nature, tel était son mystère.
Salutations,
Michel Lefebvre
Michel Lefebvre, le 15 avril 2017
La famille de Soledad
Je me souviens de Soledad, une amie d'enfance à Pointe Claire.
Réponse en paix
Jeannine Valois, le 26 juillet 2017
Raphaël, Damien, Sandro et Diego
Je viens d'apprendre le décès de votre mère. C'était une sacrée bonne femme dans mes souvenirs d'enfant lorsque ma mère (Janou Saint-Denis) et elle se voyaient. Toutes mes sympathies.
Myriam Anouk Augereau, le 11 février 2019
Rafael. Damian. Sandro y Diego
Soy Xavier Herrera Guada, de Valencia Venezuela. Hice un opusculo sobre tu abuelo Jose Rafael Pocaterra en 1961. tu abuela Martha estuvo en mi casa en valencia, anos despues de fallecido su esposo. Me gustaria conocer a alguno de ustedes y conversar sobre Pocaterra. yo vivo ahora en Montreal.
Xavier , le 25 décembre 2024