À toute la famille Chiasson, Mallet, LeBouthillier
Mes plus sincères condoléances à vous tous . Vous êtes dans mes pensées et dans mon cœur. Nous savons qu'inéluctablement, un jour, l'existence se termine pour chacun d'entre nous. Ces quelques mots ne modifieront pas ce triste état de fait. Pourtant je tiens à vous témoigner ma compassion. Je partage votre douleur mais les mots me manquent pour l'exprimer pleinement. Pour vous, j'espère voir cette épreuve s'effacer petit à petit, au fil du temps. Repose en paix , sur l’autre rive , ma belle cousine .
Comme je disais à Jacqueline lorsque j’ai appris son décès , je garde tellement de bons souvenirs de Nicole lorsqu’elle venait passer l’été à Ste- Martine avec Lucette. Jamais je n’oublierai ses rires, sa générosité et toute la tendresse qu’elle avait à mon égard .
Je vous offre ce beau texte sur le départ d’une personne qu’on aime :
Voici , que je me tiens sur le rivage de la mer. Un navire appareille. Il déploie ses voiles blanches à la brise du matin et cingle vers l'océan. C'est là un objet de beauté et je restais à le regarder jusqu'à ce qu'enfin, il s'efface à l'horizon, et que quelqu'un à mes côtés dise : Elle est partie .
Elle garde la même taille, mâts, bastingage, et coque, que lorsque je la voyais, et elle est tout aussi capable de porter son fardeau et son fret vivant à sa destination. Qu'elle diminue, qu'elle échappe totalement à ma vue, voilà qui est en moi, pas en elle . Et juste au moment où quelqu'un dit à mes côtés : « elle est partie », voici que d'autres la regardent venir et d'autres voix s'élèvent : « La voici, elle vient ».

Un arbre est planté
à la mémoire du défunt